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LES DÉCADENTES

CIE ALLER RETOUR

Trois femmes occupent la piste

Derrière les paillettes, la décrépitude guette.
Le temps passe
Les corps se transforment, les dents grincent, les peaux se relâchent
Les idées se ressassent, les obsessions s’installent...
Telle Rome, elles ont perdu de leur splendeur, c’est le début de la décadence.

 

Et pourtant elles continuent à aller de l’avant, qui plus est avec un malin plaisir.

La beauté change et le temps fait place à une trace, le poids de la vie en plus.

Il y a de la décrépitude et du spectaculaire chez chacune d’elles, mais rarement où on s’attend à les trouver, rarement où elles s'attendent à les trouver.

 

Transformations, enlaidissement, beautés irradiantes, douleur et plaisir,c’est nous, c’est vous : un vrai régal.

On suit ces trois personnages dans ce constat, dans ce combat, en passant des larmes aux rires:

car si la décadence touche au ridicule, on passe alors de la tragédie à la farce...

Tout public, rue et salle.

Durée 50 minutes.

Décadence, n.f. : Acheminement vers la ruine, état de ce qui dépérit, périclite, abaissement, affaissement, chute, déchéance, déclin, décrépitude, dégénérescence

 

Cette définition tirée du Petit Robert rend compte de l'aspect inéluctable de la décadence. Appliquée au vivant, aux corps et parfois aux esprits, elle donne une triste image du passage des ans. Le temps passe, c'est indéniable et c’est sans doute ce qui nous amène aujourd’hui à explorer ses traces, traces physiques dues aux transformations qu'il imprime à nos corps et traces morales dues aux secousses de la vie. En tant qu’artistes de cirque nous sommes à l’écoute de notre corps et nous sentons bien les différences : les vieilles blessures se font sentir, on passe du spectaculaire aux douleurs qui ratatinent. Au fil du temps les corps s'usent, les ambitions et les obsessions ne sont plus les mêmes.

Acrobaties aériennes (balançoire, corde lisse, corde volante) - Chant - Textes - Jeux clownesques

Est-ce un bien ? Est-ce un mal ? Et vous ? Qu'en dites-vous dans votre fauteuil ? Ca doit vous rappeler quelque chose...


Car, à bien y réfléchir, nous sommes tous logés à la même enseigne, femmes actives, maçons, bureaucrates... personne n'y échappe. Quand il s'agit d'épier les transformations qu'imprime le passage du temps, chacun peut rire et pleurer des mêmes choses, on se ressemble tous. Et parfois on croit se ressembler : ce qui est sujet de dérision chez l'un est angoissant chez l'autre et une ride est parfois plus blessante qu'un tassement de vertèbres... à chacun sa décadence !

Une chose est sûre, quel que soit le milieu social, la culture, le mode de vie, personne n'y est indifférent.

DOSSIER DE PRODUCTION
TEASER
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